Et si nous parlions de ce que vous vivez au travail ?

MA FORMATION



  • Doctorat en médecine  - Université d'Amiens
  • Diplôme universitaire de gériatrie et gérontologie sociale- Université Amiens
  • Licence de médecine du travail - Université Catholique de Louvain- Belgique
  • Diplôme de biologie et médecine du sport - Université d'Amiens
  • Diplôme universitaire de sophrologie - Université Lille 2 Droit Santé avec soutenance d'un mémoire sur la sophrologie en prévention des risques psychosociaux

MON PARCOURS

Médecin du travail de 1992 à 2020 dans un service de santé au travail inter-entreprise 

Sophrologue de 2010 à 2020 dans un service de santé au travail inter-entreprise

Sophrologue libérale depuis 2015

MON EXPÉRIENCE 

Pendant 28 ans, je me suis attachée à comprendre les risques psychosociaux en entreprise et à accompagner leurs conséquences sur la santé des salariés.

L'intensification du travail nous laisse seul face à des objectifs toujours croissants, et à la peur de ne pas y arriver. L'abandon de la qualité du travail au profit de la quantité génère un problème de conscience et finit par porter atteinte à notre santé physique et psychique.

Au plan psychique, apparaissent des symptômes émotionnels (anxiété, irritabilité, angoisse, difficultés de concentration, dépression...), comportementaux (absentéisme, conduites addictives, troubles alimentaires...)

Au plan physique s'installent une fatigue, des migraines, des troubles du sommeil, des douleurs musculaires, des problèmes digestifs, des maladies cardiovasculaires,

Ces atteintes à la santé finissent par porter préjudice à la cellule familiale et aux relations sociales.

Les temps de « respiration » congés, week-end, arrêts de maladie de courte durée sollicités auprès du médecin traitant pour « souffler » ne permettent plus le repos aux personnes obnubilées par les difficultés professionnelles.

Progressivement, la perte de sens du travail, le manque de reconnaissance de la hiérarchie et l'absence de statut satisfaisant dans l'entreprise conduisent à ne plus avoir envie de faire son métier et à terme, à perdre son identité professionnelle.

La crainte de l'incompétence prédomine, le doute et la culpabilité s'installent, le sentiment d'échec est fort.

Tous ces aspects contribuent à faire perdre la valeur que nous pouvons nous accorder et à terme, c'est l'estime de soi qui se trouve atteint.

Cette situation renforce encore les phénomènes anxieux et vient alimenter un cercle vicieux : perte de confiance, incapacité à produire le travail demandé, anxiété...

L'écoute attentive et l'observation des salariés en souffrance, m'ont conduite aux mêmes constatations : à chaque fois cette attitude figée, ce corps douloureux, un mental focalisé sur les difficultés du travail, une incapacité à verbaliser les émotions.

Pour aider ces salariés, j'ai cherché un outil qui me permette de travailler à la fois sur le corps, le mental et les émotions.

C'est ainsi que je me suis tournée vers la sophrologie.

10 ans d'exercice m'ont permis de constater que la sophrologie est un des moyens de prévention des risques psycho sociaux en permettant

  • de repérer les signes du stress, d'évacuer les tensions inutiles, de favoriser l'intégration du schéma corporel et de lutter contre les troubles musculosquelettiques, de mieux aborder les situations identifiées comme pouvant être stressantes,
  • de réduire les symptômes physiques psychiques et émotionnels, de restaurer la confiance, l'image et l'estime de soi et se projeter dans l'avenir en construisant des projets personnels face aux contextes stressants.

ACTUALITÉS

Citations

09/07/2024

Qui regarde l'extérieur, rêve.Qui regarde en lui-même, s'éveille. Carl Gustav G Jung